Acides gras essentiels

Description

Les acides gras essentiels comme l’acide eicosapentaĂ©noĂŻque (EPA), l’acide docosahexaĂ©noĂŻque (DHA), l’acide alpha-linolĂ©nique (ALA) et l’acide gamma-linolĂ©nique (GLA) influencent principalement le mĂ©tabolisme des eicosanoĂŻdes. Les eicosanoĂŻdes, comme les prostaglandines, les thromboxanes et les leucotriĂšnes, sont des substances biologiquement trĂšs actives qui jouent un rĂŽle important dans la physiologie et la pathophysiologie de nombreuses conditions cliniques comme la dĂ©pression, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, le diabĂšte, d’autres conditions inflammatoires et auto-immunes, bon nombre de troubles musculaires et articulaires, les rĂ©actions immunitaires ainsi qu’une foule d’autres rĂ©actions biochimiques. Ces eicosanoĂŻdes font la diffĂ©rence entre la rĂ©gĂ©nĂ©ration ou la dĂ©gĂ©nĂ©rescence. Les acides gras omĂ©ga-3 Ă  longue chaĂźne comptant 20 et 22 atomes de carbone sont des Ă©lĂ©ments constitutifs importants des membranes. Ce qui reste d’acides gras omĂ©ga dans l’organisme est brĂ»lĂ© et n’est pas stockĂ© dans le tissu adipeux, contrairement Ă  l’acide linolĂ©ique. En cas d’absorption d’acides gras essentiels insuffisante, le risque de maladies de civilisation est supĂ©rieur du fait que le ratio omĂ©ga-6/omĂ©ga-3 est dĂ©sĂ©quilibrĂ©. Ce ratio est idĂ©al entre 1/1 et 4/1. Pour un rĂ©gime alimentaire occidental, les ratios sont souvent situĂ©s entre 10/1 et 30/1. C’est la raison pour laquelle les complĂ©ments alimentaires Ă  base d’omĂ©ga-3 sont si nĂ©cessaires. 

Étude

Les maladies cardiovasculaires constituent la principale cause de dĂ©cĂšs dans de nombreux pays Ă©conomiquement dĂ©veloppĂ©s et l’incidence augmente rapidement dans les Ă©conomies Ă©mergentes. Les problĂšmes alimentaires et de style de vie sont Ă©troitement liĂ©s Ă  un grand nombre de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, notamment des lipides plasmatiques anormaux, l’hypertension, la rĂ©sistance Ă  l’insuline, le diabĂšte et l’obĂ©sitĂ©. Ce qui laisse entendre que des approches fondĂ©es sur l’alimentation peuvent s’avĂ©rer utiles. Les acides gras polyinsaturĂ©s omĂ©ga-3 Ă  longue chaĂźne (omĂ©ga-3 LC-PUFA) sont toujours plus utilisĂ©s dans la prĂ©vention et le traitement des divers facteurs de risque cardiovasculaire. Tant la famille des omĂ©ga-3 que la famille des omĂ©ga-6 sont considĂ©rĂ©es comme essentielles du fait que le corps humain n’est lui-mĂȘme pas en mesure de les synthĂ©tiser. La conversion des deux acides prĂ©curseurs, l’acide linolĂ©ique (18 : 2ω6) et l’acide alpha-linolĂ©ique (α18 : 3Ω3), de ces deux voies vers des acides gras insaturĂ©s (≄ C (20)) plus longs est inefficace. Bien qu’il y a une abondance d’acides gras omĂ©ga-6 dans l’approvisionnement alimentaire, dans de nombreuses populations, l’apport relatif en acides gras omĂ©ga-3 est faible. Les autoritĂ©s sanitaires prĂŽnent dĂšs lors une consommation accrue. L’huile de poisson, riche en acide eicosapentaĂ©noĂŻque (EPA, 20 : 5ω3) et en acide docosahexaĂ©noĂŻque (DHA, 22 : 6ω3), semble induire une lĂ©gĂšre diminution de la pression artĂ©rielle Ă  une dose de > 3 g/jour, tant chez les hypertendus non traitĂ©s que chez les hypertendus traitĂ©s. Bien que plusieurs mĂ©canismes puissent contribuer Ă  l’effet hypotenseur des acides gras omĂ©ga-3, une meilleure fonction cellulaire endothĂ©liale vasculaire semble jouer un rĂŽle central. De rĂ©centes Ă©tudes qui ont Ă©valuĂ© les avantages potentiels de l’huile de poisson en cas de diabĂšte de type 2 ont contribuĂ© Ă  lever les inquiĂ©tudes suscitĂ©es dans le cadre d’études antĂ©rieures avec une dose relativement Ă©levĂ©e (5-8 g/jour), qui indiquaient une dĂ©tĂ©rioration du contrĂŽle glycĂ©mique. Plusieurs mĂ©ta-analyses ont confirmĂ© que l’opĂ©ration l’action la plus cohĂ©rente des acides gras omĂ©ga-3 dans la rĂ©sistance Ă  l’insuline et le diabĂšte de type 2 est la rĂ©duction des triglycĂ©rides. Certaines Ă©tudes ont dĂ©couvert que l’huile de poisson induit une lĂ©gĂšre augmentation du cholestĂ©rol LDL, mais un changement dans la taille des particules LDL, de la plus petite forme athĂ©rogĂšne Ă  la taille plus grande et moins nocive, est Ă©galement Ă  noter. Les acides gras omĂ©ga-3 sont des modulateurs efficaces de l’inflammation qui est accompagnĂ©e de diverses anomalies cardiomĂ©taboliques. Compte tenu de la nature plĂ©iotropique de leurs actions, on peut conclure qu’un complĂ©ment alimentaire Ă  base d’acides gras omĂ©ga-3 induira des amĂ©liorations des paramĂštres cardiomĂ©taboliques. Ces acides gras ne causent que des effets indĂ©sirables mineurs et, plus important encore, ils n’ont aucune interaction nĂ©gative avec les pharmacothĂ©rapies classiques utilisĂ©es dans le traitement de l’hypertension, de la dyslipidĂ©mie, du diabĂšte de type 2 et de l’obĂ©sitĂ©/syndrome mĂ©tabolique. Dans certains cas, ils agissent mĂȘme en synergie, induisant ainsi des bĂ©nĂ©fices cardiovasculaires supplĂ©mentaires.

Interactions

Des interactions avec des médicaments naturels et/ou classiques sont possibles.

Référence

Bourre JM. Roles of unsaturated fatty acids (especially omega-3 fatty acids) in the brain at various ages and during ageing. J Nutr Health Aging. 2004;8(3):163-74.

Intéressé par Acides gras essentiels?

Entrez l'ingrédient et trouvez les produits correspondants :